03-Sep-2020

Des coulisses jusqu’en première ligne
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Cela a commencé avec les appels à l’aide. De nouveaux diplômés en médecine et des travailleurs de la santé à la retraite ont été recrutés pour aider à faire face à l’augmentation du nombre de patients à mesure que les hôpitaux atteignaient leur pleine capacité. Le besoin de médecins, d’ambulanciers paramédicaux, de techniciens, d’infirmiers et d’autres corps de métiers a constamment été évoqué dans les points chauds de la pandémie depuis mars. En outre, les gouvernements locaux ont demandé des traceurs de contact pour les aider à suivre, à comprendre et à contenir la propagation de la COVID-19.  La dotation en personnel n’est qu’une partie des défis auxquels les soins de santé sont confrontés pendant cette nouvelle période incertaine. Il y a aussi des appels urgents pour obtenir de l’équipement de protection individuelle, des respirateurs et d’autres technologies pour améliorer la sécurité et renforcer les capacités des travailleurs en première ligne de la pandémie.


En réponse, les entreprises de technologie médicale ont travaillé pour satisfaire aux besoins en matière d’équipements et d’ÉPI. Guidées par les besoins de nos clients, les équipes de Stryker ont rapidement innové en produisant des lits de secours, des écrans faciaux et plus encore.

Et si notre mission reste centrée sur nos clients, pour certains employés de Stryker, c’est l’appel à des professionnels de la santé formés qui les a attirés. Chacun se sentait responsable de se joindre aux premières lignes, pour offrir non seulement ses compétences, mais également sa propre personne.

 


Morgan Goldsmith entre dans la « bulle »

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En avril 2020, alors que la pandémie se propageait à New York, Morgan Goldsmith ne pouvait pas supporter de rester assise à ne rien faire. Elle s’est sentie dans l’obligation d’offrir son aide.

Morgan et sa mentore, Rebecca Paalman, directrice du développement stratégique, ont travaillé en étroite collaboration avec la direction de Stryker pour élaborer une politique permettant aux employés qui détiennent une licence clinique de servir sur le terrain avec le soutien de l’entreprise. En vertu de la politique américaine, les employés qui sont des professionnels de la santé peuvent recevoir un congé payé et conserver leurs prestations médicales s’ils choisissent de servir pendant une crise. La politique a été rapidement approuvée, et Morgan est donc partie pour New York.

Morgan s’est portée volontaire au Ryan Larkin Field Hospital (RLFH) construit sous le dôme du complexe sportif de l’Université de Columbia, un prolongement du New York-Presbyterian Hospital. Pendant son séjour, elle et un médecin des opérations spéciales ont dirigé une équipe de 12 travailleurs de la santé bénévoles de partout aux États-Unis. « Le besoin de cliniciens était plus grand que jamais », a déclaré Morgan. « En tant qu’infirmière, je sentais que j’avais la responsabilité morale de prendre soin de mes collègues cliniciens et de leurs patients. »

Morgan a occupé diverses fonctions au RLFH, dans un espace appelé la « bulle », où des cliniciens ont traité des patients qui avaient reçu un diagnostic d’infection au virus. Elle a passé un total de cinq semaines à New York, et deux semaines supplémentaires en quarantaine. Pendant son absence, la famille Stryker de Morgan s’est régulièrement enquise de son bien-être en lui envoyant des messages textes encourageants et en l’appelant au téléphone. Ses collègues ont également soutenu son mari et ses deux jeunes fils qui l’encourageaient depuis leur domicile de Cincinnati, en Ohio. « Mon équipe a été incroyable », a-t-elle déclaré. « C’est l’une des raisons pour lesquelles j’aime travailler chez Stryker. »

 

« Le besoin de cliniciens était plus grand que jamais. En tant qu’infirmière, je sentais que j’avais la responsabilité morale de prendre soin de mes collègues cliniciens et de leurs patients. »  

– Morgan Goldsmith


Rebecca Gates répond à l’appel

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En juin 2020, Rebecca a suivi une formation pour devenir traceuse de contact au centre de soins de santé primaires (PHCC) du Qatar. Dès le lendemain de sa formation, elle était au téléphone, rassemblant autant de données que possible pour prévenir et réduire la propagation du virus. Après chaque appel, les informations qu’elle avait recueillies étaient rassemblées dans une base de données utilisée par le ministère de la Santé publique pour permettre à l’équipe sur le terrain d’effectuer des tests de manière systématique.

Jour après jour, appel après appel, Rebecca en apprenait davantage sur le virus et sur son épidémiologie. L’initiative dont elle fait partie fournit des données précieuses au ministère de la Santé publique, qui, espère-t-il, les aidera à prendre en charge le virus. « Lors de ma première journée de bénévolat en juin, il y avait 1 476 cas enregistrés », dit-elle. « Le nombre a continué d’augmenter au fil des jours pour atteindre 1 891 cas. Toutefois, nous osons croire que le Qatar a fini par renverser cette tendance. »

Les premières lignes de la lutte contre la COVID-19 ne se ressemblent pas selon l’endroit. Pour certains, les premières lignes se trouvent à l’hôpital. Mais d’autres, ailleurs, font également un travail essentiel au téléphone. « Je me sens très privilégiée d’avoir fait partie de l’équipe de traceurs du PHCC », a déclaré Rebecca. « C’était parfois angoissant. Mais c’était bien d’avoir le sentiment d’accomplir quelque chose pendant la pandémie ici même, au Qatar. »

 

« C’était bien d’avoir le sentiment d’accomplir quelque chose pendant la pandémie. »  

– Rebecca Gates


Florian Schanderl sauve une vie­

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Fin avril 2020, Florian, représentant commercial pour notre division médicale en Bavière, en Allemagne, était en service en tant que premier intervenant volontaire au service d’incendie d’Unterschleißheim, situé dans le nord de Munich. Le service d’incendie reçoit environ 1 000 appels chaque année. Six cents appels sont à caractère médical, et Florian était là au moment où l’un d’eux a été reçu.  

L’appel s’est produit à 16 h 26 et concernait une jeune fille qui faisait vraisemblablement une crise cardiaque. « À 16 h 29, je suis arrivé sur les lieux où le frère de la jeune fille attendait dans la rue », a déclaré Florian. « Je me suis rendu au troisième étage, où la mère effectuait des compressions thoraciques et des ventilations à sa fille dans le salon. L’enfant de 12 ans devenait bleue et haletait. » Florian a rapidement préparé le DEA, un modèle LIFEPAK CR2 dont le véhicule du service était équipé. Elle faisait une fibrillation ventriculaire qui s’est terminée rapidement avec les deux premières décharges, puis finalement avec une troisième décharge de 360 joules. Après ces décharges et des manœuvres de RCR, la fille respirait de nouveau régulièrement et avait un pouls. Et quelques heures plus tard, la patiente était complètement rétablie sur le plan neurologique.

Ces moments sont un fort rappel de la responsabilité et de l’honneur qui accompagnent le travail dans le domaine de la santé. « Cette histoire est le meilleur exemple de la raison pour laquelle nous faisons tous notre travail », a déclaré Florian. « En tant que spectateurs, premiers intervenants, ambulanciers paramédicaux, médecins et employés de Stryker, nous proposons des solutions qui peuvent sauver des vies. »

 

« En tant que spectateurs, premiers intervenants, ambulanciers paramédicaux, médecins et employés de Stryker, nous proposons des solutions qui peuvent sauver des vies. »  

– Florian Schanderl


Oliver Forbes retrouve son rôle précédent

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Oliver « Ollie » Forbes travaille pour l’équipe de traumatologie de Stryker à Victoria, en Australie, en tant que directeur associé du territoire. Mais avant cela, il était ambulancier paramédical. Étant donné que les cas de traumatisme ont diminué pendant la pandémie, Ollie s’est vu offrir la chance d’être redéployé en tant qu’ambulancier paramédical pour aider à soutenir le système de santé et les services d’urgence.

« Lorsque Stryker m’a donné l’opportunité de retourner travailler dans la collectivité pendant un certain temps, j’ai senti moralement que c’était la bonne chose à faire », a-t-il déclaré. Mais retrouver son ancien rôle n’a pas toujours été facile. « Je me suis rappelé à quel point le travail par quarts peut être pénible pour le corps », a déclaré Ollie. « Mais après quelques quarts de travail, j’avais l’impression de n’avoir jamais quitté mon emploi. J’avais repris le rythme. »

Ollie a ressenti ce que ressentaient tous les ambulanciers paramédicaux dans le monde : un niveau accru de stress et d’anxiété. L’ÉPI supplémentaire a rendu les rapports personnels beaucoup plus difficiles. Les conditions changeaient constamment, obligeant tous les professionnels de la santé à s’adapter, presque quotidiennement. Mais malgré les circonstances difficiles, Ollie a ressenti un lien renforcé avec les autres ambulanciers paramédicaux, comme s’ils étaient tous unis dans cette situation.

En plus d’une opportunité de travail, le redéploiement a également donné à Ollie une perspective renouvelée. « J’ai toujours grandement apprécié tous ceux qui travaillent aux premières lignes dans le domaine de la santé. Cependant, depuis mon retour dans l’ambulance pendant la crise du coronavirus, je me suis retrouvé à réfléchir à l’importance cruciale de chaque équipe qui travaille au service des urgences d’un hôpital, en particulier le personnel infirmier, les porteurs, le personnel administratif et les employés à l’entretien ménager. »

De plus, Ollie a exprimé son point de vue sur la santé mentale pendant cette période difficile, un message qui touche tout le monde dans le domaine de la santé. « Une chose que j’ai souvent constatée en travaillant dans l’ambulance était le niveau accru de stress et d’anxiété chez presque tout le monde en raison du coronavirus », a-t-il déclaré. « Il est essentiel de prioriser votre propre bien-être mental. J’exhorte tous mes collègues à n’avoir aucune honte à admettre un stress ou une anxiété supplémentaire pendant cette période et à demander de l’aide. Personne ne devrait avoir à souffrir seul ou en silence. Nous sommes plus forts ensemble. »

 

« Depuis mon retour dans l’ambulance pendant la crise du coronavirus, je me suis retrouvé à réfléchir à l’importance cruciale de chaque équipe qui travaille au service des urgences d’un hôpital, en particulier le personnel infirmier, les porteurs, le personnel administratif et les employés à l’entretien ménager. »  

– Oliver Forbes

 

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